Aujourd’hui, afin que l’action danse perdure au sein de l’orphelinat, il m’apparaît nécessaire de faire connaître cette action et de multiplier les échanges avec d’autres partenaires.

Pour répondre à une demande croissante d’ateliers, des compétences professionnelles sont requises. La formation des enseignants a pour mission de doter l’ensemble de l’équipe d’une méthodologie commune. Cette action vise également à former un réseau de professeurs et d’ artistes associés à cet enseignement et permettre ainsi la mise en œuvre du projet.

L'équipe enseignante choisie est composée de jeunes danseurs ayant la volonté de transmettre leur art. Mais afin d’offrir aux enfants un enseignement de qualité et durable dans le temps, les intervenants doivent être rémunérés.

Les structures ciblées n’ont généralement pas les moyens de rémunérer ce type d’intervention car, bien que la danse soit reconnue comme un loisir nécessaire par les responsables des établissements, elle n’est cependant pas vitale, d’où le fait qu’elle ne soit pas inclue dans les projets sociaux de première nécessité.

Pour réaliser ce projet, nous avons besoin non seulement de moyens humains (coordinateur de projet et équipe enseignante), mais aussi de partenaires financiers afin de nous permettre une véritable démarche d'engagement vis à vis des établissements concernés (qualité, continuité, échange).

Les enfants-élèves doivent pouvoir confronter leur point de vue en allant à la rencontre d’autres formes d’art. C'est pourquoi, il me paraît nécessaire de faire intervenir d’autres artistes (en arts plastiques, en théâtre, ...) de manière ponctuelle et de pouvoir proposer des projections vidéo, des débats ou encore de permettre à ces enfants d’assister à des spectacles.